mardi 18 septembre 2012

Pétiton pour mobiliser les autorités pour lutter contre la pêche à la dynamite Au Liban.


100.000 voix  pour  sauver  la  biodiversité  marine  au Liban...




Pétition  pour  allerter  les pouvoirs  publiques  contre  le fléau de la pêche  à la  dynamite détruisant  tout  notre  éco-système marin. Et demande  de mise  en place  de patrouilleurs de surveillance.

Surexploitation, pollution et pêche à la dynamite ont ravagé la faune marine sur les 220 kilomètres que compte le littoral méditerranéen libanais, privant les 8.000 pêcheurs de la ville côtière de Tyr de leur principale ressource.

"Dans les années 60, 70 et 80, la mer regorgeait de poissons et la situation financière des pêcheurs était très enviable"
Quelque 2.000 familles vivent de la pêche à Tyr.




Les experts affirment que plusieurs espèces, dont le rouget, le mérou et les petits barracudas, sont en voie de disparition, principalement en raison des mauvaises pratiques de pêche.
"Nous détruisons notre mer",
la pratique illégale de la pêche à la dynamite, détruit irrémédiable  l'écosystème marin.

L'eau des égouts se déverse également dans la mer, comprenant parfois des métaux lourds en provenance des usines comme le cuivre, le zinc et le vanadium.

De plus, certains promoteurs immobiliers ont envahi la côte, sans se soucier de l'impact écologique de leurs projets.

"L'état de la Méditerranée au Liban est désastreux à tous les niveaux et la situation va de mal en pis"

Toute  notre  pétition  n’a  qu’un  seul  but : alerter les  autorités  Libanaises  pour  la  mise  en place  de patrouilleurs  pour  une  défense  civile  Libanaise  qui aura  pour  fonction  de lutter  contre la pêche  à la dynamite,  mais  également  de renforcer  toute une  surveillance  environnementale  de notre  littoral. Puis de mettre  en place une  coopération  décentralisé  soit  pour apporter  formation ,  soit  pour financer  ces patrouilleurs…




Les fonds marins libanais sont riches.Vous pouvez croiser une multitude de petits poissons (Castagnols, Bogues, Sparillons, Sars), beaucoup de raies (Stingrays, Eagles Rays), des oursins, des murènes, des poulpes, des méduses. Des poissons moins communs dans la mer Méditerranée comme les balistes (trigger fish) et les poissons-flûtes (flute-fish) ont aussi fait leur apparition (visiblement venu dans la mer rouge). La population des mérous est en constant développement, cetains ont même ateint une taille respectable.Et vous pourrez peut être vous retrouvez nez à nez avec un requin. Au voisinage des épaves (qui sont assez nombreuses), des oasis se sont développées et vous pouvez croiser beaucoup de petits poissons ainsi que beaucoup d'autres animaux sous-marins. Les tortues sous-marines reviennent à nouveau sur les côtes du sud Liban. Toute cette diversité et richesse reste fragile, car la faune est toujours menacée.


Les  dégradationns  de type physique sont  déjà  nombreuses,  des
 Dépotoires de Saida,  de Bourj Hammoud,de Tripoli.de  Sour..
Du Remblaiement de la côte,  de l’occupation illégale du littoral, de l’extraction du sable, suite à la reconstruction massive  suite  à la guerre  et  maintenant  nous  avons une pêche intensive et usage d’explosifs…  Notre  mer  et sa biodiversité  ne  peuvent  plus  servir de poubelle.




La diversité biologique du milieu marin libanais subit
des pressions de plus en plus importantes, souvent
d’origine anthropique, qui engendrent une dégradation
et une régression des espèces signalées dans le milieu
marin et la zone côtière libanaise.
Les menaces qui pèsent sur les espèces animales et
végétales sont nombreuses et laissées  sans  surveillance .
.

Outre  l’impact des différentes formes de pêches ou pollutions qui  détruisent  lenvironnement  marin de la  méditerranée, au Liban  certains pêcheurs versent le cyanure de sodium pour assommer les poissons, utilisent les filets maillants dérivants ou font exploser les bâtons de dynamite sous l’eau c’est l’extermination de la faune et de la flore marines. Quand on pêche à la dynamite, non seulement on tue les poissons, mais aussi les œufs, les coraux, les planctons, les algues, les plantes marines et les organismes vivants. Les détonations et les vibrations produites par les effets de la pêche à la dynamite endommagent le système auditif de nombreuses mamifères marins.. La dynamite accélère l’érosion côtière, en détruisant les récifs et les coraux, les herbiers sous-marins tels que la posidonie, Ces prairies constituent de vraies frayères et un support de ponte pour plusieurs espèces animales ainsi qu’une source alimentaire pour des espèces herbivores.




La prolifération de la pêche à la dynamite au niveau de la côte Libanaise accélère un déséquilibre écologique effrayant d’une part et la disparition d’une multitude d’espèces de faune et de flore marine, d’autre part. Cette forme dangereuse de pollution marine s’ajoute à d’autres, notamment les déversements des eaux usées et les eaux chimiques, des  dechets  physiques ,( sacs plastiques) et le dégazage des navires en mer..La  Mer  au Liban est  littéralement  considèrée  comme une  poubelle.



Danger  pour  les  tortues

Elles sont menacées à l’échelle mondiale et plus
particulièrement en Méditerranée en raison de la
détérioration de leurs aires de nidification, des prises
intentionnelles et accidentelles et de la pollution (les
sacs en plastiques, pris pour des méduses, sont dévorés
par les tortues et entraînent leur asphyxie).


 Une étude
effectuée a permis d’identifier 19 sites, réels et potentiels,
de pontes sur les côtes libanaises. Deux espèces de
tortues Caretta caretta et Chelonia mydas fréquentent
régulièrement ces plages sablonneuses (l’île des
palmiers, au nord, Abbassieh, Addoussieh et Yahoudieh
au sud), pour y déposer leurs oeufs entre juillet et août
l'aire de Tyr serait très importante pour la nidification des tortues marines ainsi que pour leur alimentation.




 Le littoral libanais constitue un lieu de reproduction important pour les tortues marines. L’année 1998 a enregistré leur retour sur les côtes du Sud-Liban. Deux des 5 espèces méditerranéennes la Caouanne, Caretta caretta, et la Tortue verte, Chelonia mydas visitent les côtes libanaises. . Les tortues marines sont très importantes pour l’équilibre écologique des côtes. Elles se nourrissent de méduses. Ce régime particulier les conduit à avaler des sacs en plastique qu’elles confondent avec les méduses. Notre  littoral  en sable  de mer   se  réduit  d’année  en  année,  c’est  pourquoi  il  est  urgent  de proteger ces  espaces  de pontes..















Nous  avons  été  allertés  suite  à des tortues  retrouvées  mortes  sur  la plage victimes   des  pratiques  de  pêche  à  la dynamite… c’est  pourquoi  cette pétition est lancée…



 Bien que  cette forme  de mobilisiation  citoyenne  soit  peu  efficace  au Liban,  nous  pensons   que  juste  la mise  en place de patrouilleurs  pourrait  changer  radicalement  la situation,  puis,  si  la gouverment Libanais ne réagissait  pas  rapidement  , nous  pourrions  au nom de notre  organisation  monter un projet  méditerranéen  en coopération décentralisé  avec  la région  Paca  et  autres  pour  rapidement  équiper  la  gendarmerie  maritime  Libanaise …



 Mais pour  convaincre  ces décideurs  et  renforcer  ma requête  , je  me fixe un  objectif  de 100.000 signatures.. Car  nous  partageons  la  même  mer , et les  mêmes  tortues   en voie  de  disparition.
C’est  pourquoi  j’en appelle  à chacun de vous  de signer la pétition  et  de la partager  avec  vos  amis  et  vos contacts  par  voie   Emails ,  twitter,  facebook…

Nos  tortues  Libanaises  traversent le monde  pour  revenir  pondre  chez nous  et nous les accueillons avec des  explosifs ?


Pour aller plus loin  dans  vos  lectures ,  voici  quelques  liens  qui m’ont  inspiré…
http://www.auf.org/IMG/pdf/gaby_khalaf.pdf





 Pour  lui  redonner  espoir....


1 commentaire:

Unknown a dit…

Excellente initiative..
Y-at-il un doc à signer?